La vieille ville de Saint-Amarin

Ses origines remontent au VIIe siècle lorsque le moine Amarinus parti de Luxeuil, a fondé un couvent au lieu appelé "Doroangus" (herbage sur la Thur). Une cité s’est par la suite développée autour du couvent. A partir du IXe siècle, la vallée sera administrée par l'Abbaye de Murbach. Le nom Saint-Amarin apparait pour la première fois en 1135. Une collégiale, construite entre 1050 et 1100 a servi de résidence aux chanoines avant leur transfert à Thann en 1441. Un mur d’enceinte, érigé entre 1240 et 1260 a laissé la collégiale hors les murs (emplacement de l’église actuelle).
A partir du IXe siècle et jusqu’à la révolution de 1789, un bailli (Vogt), nommé par Murbach, administrait les possessions de l’Abbaye dans la vallée.
Voie de passage depuis l’époque romaine, la vallée permettait de franchir les Vosges par le col de Bussang. Grâce à l’ouverture du col du St-Gothard au 12ème siècle, elle s’ouvre au commerce international entre l’Italie et les Flandres.
Mais la guerre de Trente Ans (1618-1648) décime la population de la vallée.
Au XVIIIe siècle, l’industrialisation va décoller avec le textile, elle s’amplifiera les siècles suivants pour transformer ses habitants en « ouvriers-paysans » jusque aux années 1950.
Chef-lieu de canton, Saint-Amarin est aujourd’hui une ville regroupant de nombreux commerces, des services administratifs et de santé.